
David Harlé : un concert de choix pour lancer l’année
Journée du patrimoine. Après les visiteurs venus découvrir le temple sous la houlette experte de Daniel Chaillot, ou découvrir l’orgue à la conférence de Pierre-Yves Le-Blé, le temple s’était un court instant vidé, pour laisser respirer l’espace, reprise de souffle d’un lieu multiple entre plusieurs événements de qualité.
Dehors il fait toujours aussi doux et maintenant, le temple se remplit doucement.
On se croise, on se rencontre, on discute, on chuchote, impatients. Salle comble. Car la venue de David Harlé est une aubaine, une occasion unique d’écouter et voir ce virtuose enchanter nos murs.
Puis un silence. Et Après le discours d’accueil d’Yves Schlumberger, président de l’ACP72, le violoncelle fait son apparition aux bras de son maître. David Harlé salue et s’installe face à nous, sur une chaise devant l’autel.
Respiration. Soupir. Un silence. Et le concert s’envole.
Chacun le vit à sa manière. Intime avec des envie de liberté, des envolées qui nous enivrent et nous font voyager… dans le temps, dans nos souvenirs, dans notre tête, dans nos vies tout simplement.
On a à peine le temps de redescendre entre chaque pause de ces suites de Bach. Il faut remonter, planer à nouveau, apprécier.
Puis la musique nous ramène doucement sur terre et s’arrête, s’éteint pour laisser place à un tonnerre d’applaudissements qui rend justice à la performance.
Un pot de l’amitié achève de sceller la communion de ces instants magiques, moment de rencontre privilégiée entre l’artiste et son public.
Inoubliable !!
Y. M.
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